Un colloque international est organisé par la section hébraïque de l'IRHT jeudi 30 septembre 2021 à l'auditorium du musée d'art et d'histoire du Judaïsme.
Ce colloque international marque le lancement du nouveau projet de la section hébraïque de l'IRHT en partenariat avec la BnF « BiNaH : Bibliothèque Nationale “Hebraica”. Manuscrits hébreux à Paris ». Le but du projet est de publier le premier catalogue complet et mis à jour des manuscrits hébreux de la BnF, d’une part, d’écrire l’histoire du fonds, des acquisitions progressives dont il est issu et des itinéraires intellectuels dont il témoigne, d’autre part.
Le fonds de la BnF, l’un des plus riches au monde, abrite une collection unique de près de 1500 manuscrits. Datant du Moyen Âge à l'époque moderne, ils proviennent d’Europe, d’Afrique du Nord et du Moyen-Orient. Ce corpus comprend des codex bibliques, des rouleaux de la Torah, des commentaires bibliques, des textes talmudiques et rabbiniques, des traités théologiques, des livres de prières, ainsi que des ouvrages historiques. Il inclut également des documents de la vie quotidienne, des traités philosophiques, scientifiques, médicaux, lexicographiques, magiques et mystiques. Certains sont des manuscrits magnifiquement enluminés, d’autres des parchemins kabbalistiques ayant appartenu à des humanistes et des hébraïstes d’époques différentes. Le fonds reflète une histoire d’acquisitions complexe mais progressive, qui reste encore en large partie à écrire. Des chercheurs spécialisés dans ces domaines de recherche présenteront chacun un cas exemplaire parmi les Trésors de cette collection.
- La journée est à visionner ici : Manuscrits hébreux de la BnF. Textes et contextes - YouTube
Programme
9h30
- Paul Salmona, directeur du mahJ, Accueil
- François Bougard, directeur de l ’IRHT et Isabelle le Masne de Chermont, directrice des collections de la BnF, Introduction
- Emma Abate, université de Bologne/IRHT, Sonia Fellous, IRHT-CNRS, Présentation du projet
10h
- Javier del Barco, Universidad Complutense de Madrid : Avant le tiqqun soferim: les Bibles hébraïques comme manuels pour la copie de rouleaux au Moyen Âge : exemples dans la collection de la BnF
Après Maïmonide, il est devenu habituel de copier les codex et les rouleaux de la Torah en consultant un codex révisé et faisant autorité (sefer muggah), c'est-à-dire un codex modèle ou exemplaire pour la copie correcte du texte biblique selon la halakhah. En effet, certains codices de la Bible hébraïque comportent des instructions très précises qui concernent spécifiquement la mise en page du texte biblique, généralement intégrées dans l'appareil massorétique. Je suggérerai ici que ces instructions ont dû servir de rappels pour les scribes qui devaient copier un rouleau de la Torah, et je discuterai de certaines Bibles de la BnF qui présentent ce type d'instructions, un fait qui pourrait indiquer leur fonction spécifique de codex modèles ou exemplaires.
10h30
- Giacomo Corazzol, IRHT, CNRS : Manuscrits hébreux de provenance stambouliote à la BnF
L'intervention porte sur le fonds des manuscrits hébreux de la BnF provenant de l'Oratoire et vise à démontrer que toute cette collection fut réunie par Achilles de Harlay de Sancy à Istanbul pendant les premières années du dix-septième siècle.
11h – Pause
- 11h30 – Judith Olszowy-Schlanger, EPHE, IRHT : Le psautier bilingue BNF hébr. 113 revisité
Le manuscrit Paris, BnF hébreu 113 est un Psautier hébreu annoté par des hébraïsants chrétiens. En plus de la traduction latine de la Vulgate inscrite dans les marges, les lecteurs chrétiens ont laissé des gloses concernant le vocabulaire et la grammaire hébreux. Les chercheurs s'accordent à dater ce manuscrit du XIIIe siècle et localiser sa production en Angleterre. Une nouvelle étude du manuscrit et de sa reliure présentée ici apporte des éléments nouveaux concernant l'origine et l'histoire du manuscrit.
- 12h – Sonia Fellous, IRHT, CNRS : Le rituel de prières de la famille Norsa (Paris, BnF, Smith-Lesouëf 250) : une rencontre artistique entre des réfugiés juifs d'Espagne et les Juifs aristocratiques de Ferrare (c. 1520-1569)
Le manuscrit de la fondation Smith-Lesouef, ms 250, écrit et enluminé en Emilie, en 1520, est l'un des Trésors de la Bibliothèque nationale de France. Le texte est défini comme Siddur et Mahzor par le scribe espagnol Moïse ben Hayyim Aqris réfugé en Italie, devenue à cette époque l'un des principaux asiles des Juifs exilés de la péninsule Ibérique. Le manuscrit écrit dans une pure tradition séfarade porte une décoration qui s’est effectuée en plusieurs étapes et à différentes périodes. Elle alterne le style de l’art du livre séfarade avec celui de la Renaissance italienne. Le manuscrit a été exécuté pour Isaac ben Emmanuel Norcia, mécène et collectionneur, le banquier juif des ducs d'Este, et pour son épouse Contsitlla. Son fils en hérita puis d’autres possesseurs qui firent tous compléter la décoration restée finalement inachevée au folio 245 sur les 380 que comptent le manuscrit. Le « patchwork » de styles, les colophons, inscriptions marginales et autres ajouts racontent l'histoire du manuscrit et de ceux qui l’eurent entre les mains. Il dit aussi l’histoire de la diaspora espagnole qui importa en Italie sa culture et ses artefacts, celle de son riche commanditaire et de ses possesseurs successifs. Il témoigne aussi du degré d'acceptation ou d'intégration des Juifs dans l'espace italien de la Renaissance par les traces laissés par les censeurs du XVIIe siècle.
- 12h30 – Débat avec le public
13h – Pause-déjeuner
- 14h – Jean-Pierre Rothschild, IRHT, CNRS : Manuscrits des XVIe -XVIIIe siècles dans le fonds hébreu de la Bibliothèque nationale
Une estimation approximative évalue à un quart des 1313 manuscrits du fonds hébreu et du supplément sommairement décrits dans le catalogue de 1866 ceux qui ont été produits entre le XVIe et le XVIIIe siècle. Cette forte composante non-médiévale fait l’objet dans cette brève communication d’une typologie sommaire, une attention particulière étant accordée aux quelques dizaines de manuscrits produits par des hébraïsants chrétiens ou à leur intention.
- 14h30 – Saverio Campanini, Université de Bologne, IRHT : Le ms. BnF Français 882: La saincte et tres chrestienne cabale metrifiée par Jean Thenaud
La « saincte et tres chretienne cabale metrifiee » du cordelier poitevin Jean Thenaud, préservée dans le ms. français 882 de la Bibliothèque Nationale de France, est un document très intéressant pour plusieurs raisons. S’il ne se distingue pas vraiment par son originalité, il offre en revanche la preuve de la pénétration de la cabale juive à la cour de François Ier au début de son aventure impériale. Son autre intérêt, c’est la combinaison des vers et d'enluminures de remarquable facture dans ce texte didactique. Ce que le lecteur va découvrir, c'est que Thenaud prétendait expliquer à son illustre et royal patron une discipline qu'il ne connaissait pas trop bien, ne sachant pas l'hébreu et la confondant souvent avec la magie, défendue : il cherche à se sortir de l'affaire en soutenant que la cabale authentique (très chrétienne) coïncide avec les doctrines de Denys l'Aréopagite, combinées avec une cosmologie traditionnelle et une curieuse doctrine des vertus dans laquelle sont reproduits les mécanismes célestes dans la sphère morale. L’analyse des enluminures de ce ms. révèle, plus encore que le texte, en soi intéressant parce qu’écrit en français et non en latin, une nouveauté absolue pour l’époque, le réseau de sources, les préjugés, les faiblesses, en un mot, la culture de Jean Thenaud, ainsi que celle de son illustre lecteur.
- 15h – Davide Mano, EPHE : Le mot ghetto dans les manuscrits hébreux de la BnF
Le mot vénitien « ghetto » est écrit en caractères hébreux de façons différentes selon les traditions scripturales de l’hébreu et selon les résonnances que ce mot emblématique a provoquées au cours des siècles chez les intellectuels juifs en Italie. Un tel phénomène scriptural et culturel est visible au moins dans deux manuscrits hébreux de la BnF : dans les notes d’un possesseur ashkénaze entre la fin du XVe et le début du XVIe siècle (BnF, Hébreu 48, Bible. A.T. Pentateuque-Hapṭarah-Megillôt, Milieu du XIVe siècle, Allemagne, Italie, XIVe siècle) et dans les fiches préparatoires du compendium légal Pahad Yishaq du milieu du XVIIIe siècle (BnF, Hébreu 496, Isaac Hizqîyah ben Samuel Lampronti, Pahad Yishaq, Ferrare, 1749-1750).
15h30 – Pause
- 16h – Margherita Mantovani, Labex Hastec : Le fond hébreu de la BNF et l’averroïsme en Italie: enquêtes préliminaires
À la lumière des manuscrits hébreux de la Bibliothèque nationale de France, cette intervention vise à examiner la circulation d’Averroès entre le XVe et le début du XVIe siècle dans l’Italie du Nord, en particulier à Pavie, Padoue et Ferrare. Une attention particulière sera donnée à la reconstruction de la bibliothèque des professeurs de l’Université de Pavie, à partir de la collection du Magister Eliyyahu ben Shabbetay Be’er ou Elia di Sabato, lecteur de médecin entre 1439 et 1445.
- 16h30 – Emma Abate, IRHT, CNRS : Catalogue et édition des textes de magie et de cabbale : le cas du ms hébreu 765
Ma communication porte d’une part sur la description et l’analyse d’un recueil kabbalistique intégré dans le volume factice héb. 765 et de l’autre sur la première édition d’extraits inédits de ce volume. Ce manuscrit rédigé dans un milieu juif séfarade correspond à la cote n. 2 de la Bibliothèque du Roi, il s’agit donc de l’un des plus anciens exemplaires de la collection de la BnF. La belle main séfarade qui a copié, et probablement organisé la structure et la mise en texte appartient au scribe Shimon ben Ya‘aqov ha-Kohen qui a terminé la rédaction des vingt premières cartes en 1475. C’est également sa plume qui a écrit les dernières cartes du volume. Ces deux sections du manuscrit étaient probablement enchainées ; elles contiennent des textes de kabbale et magie qui constituaient vraisemblablement une unité dans la forme initiale du volume. Parmi les textes nous trouvons des ouvrages classiques de la mystique juive tels des extraits du Zohar (« Livre du Splendeur »), le Sefer Yeṣirah (« livre de la Formation ») et une partie du Sefer Sha‘are Orah (« Livre de portes de lumière ») de Yosef ben Avraham Gigaṭilla (1248-1305). Entremêlés dans ces ouvrages figurent également des textes de magie, tel un catalogue des démons gouvernant les heures de la nuit suivi des instructions pour conjurer les démons et des formules de qefiṣat ha-derekh (saute du chemin). L’encadrement des textes magiques au sein d’un recueil mystique n’est pas aléatoire, dans les anthologies kabbalistiques, nous retrouvons plusieurs exemples des dossiers magiques, parfois transmis en copie unique, contigus aux traités de mystique et notamment au Sefer Yeṣirah et à ses commentaires. Y a-t-il un lien entre les textes de mystique et de magie ? Ce type d’arrangement pourrait-il constituer une sorte d’escamotage afin de transmettre des textes ésotériques qui n’étaient pas approuvés par toutes les autorités rabbiniques ? Ou bien s’agit-il simplement des formules magiques ajoutées à la fin des traités mystiques par le scribe avant de passer au contenu suivant ? Si l’horror vacui était parmi les critères dominants dans la mise en texte des manuscrits du Moyen Âge, nous analyserons néanmoins les liens entre mise en forme et contenus à l’intérieur de notre recueil.
- 17h – Laurent Héricher, BnF : L’histoire des fonds des manuscrits hébreux de la BnF
Les origines historiques du fonds des manuscrits hébreux de la BnF datent du XIVe siècle. En 1372, se faisant porter du Trésor des Chartes (les Archives nationales de l'époque) plus de 200 manuscrits qui avaient été confisqués en 1306 par Philippe le Bel, le souverain en restitua une partie aux Juifs de Paris, en fit reporter une autre au Trésor des Chartes. À la mort de Catherine de Médicis, une vingtaine de livres supplémentaires sont couchés sur les tablettes de la bibliothèque de Henri IV, qui en fait relier quelques-uns à son chiffre et à ses armes. Le XVIIe siècle est celui des accroissements les plus marquants tandis que sous la Révolution, la nationalisation des biens du clergé fera plus que doubler le fonds, enrichi principalement, en provenance de la Sorbonne, d'Achille de Harlay de Sancy, ambassadeur de France à Constantinople. Le premier catalogue fut publié en 1866 par Hermann Zotenberg. Cette intervention tente de retracer le parcours des enrichissements du fonds hébreux de la BnF ainsi que l'histoire des catalogues au XIXe siècle.
- 17h30 – Conclusion (Sonia Fellous et Emma Abate) et discussion avec le public
Biographies
Emma Abate est chargée de recherche à l’IRHT-CNRS, ainsi que chargée de cours de Culture hébraïque et d’histoire du livre hébreu à l’Université de Bologne. Ses recherches sont consacrées à l’exploration et à l’édition de manuscrits hébreux magiques et kabbalistiques (voir son volume Sigillare il mondo. Amuleti e ricette dalla Genizah : manoscritti magici ebraici della biblioteca della Alliance Israelite Universelle). Une partie de son enquête concerne la bibliothèque de l’hébraïsant chrétien Egidio da Viterbo (1469-1532). Emma Abate est le coordinateur scientifique du projet Books within Books: Hebrew Fragments in European Libraries et le responsable scientifique du projet collaboratif BiNaH : Bibliothèque Nationale “Hebraica”: Manuscrits hébreux à Paris.
Saverio Campanini est professeur de langue et littérature hébraïque à l’Alma Mater Studiorum – Université de Bologne. Sa recherche porte sur l’histoire de la mystique juive, son étude académique et sa réception parmi les chrétiens, tout particulièrement à la Renaissance. Il a publié, entre autres : F. Zorzi, L’armonia del mondo, Introduzione, traduzione e commento a cura di S. Campanini, Milano 2010 ; Four Short Kabbalistic Treatises, Castiglione delle Stiviere 2019 ; (avec S. Jurgan et G. Busi), The Gate of Heaven. Flavius Mithridates’ Latin Translation, the Hebrew Text, and an English Version (2 vol.), Torino 2012 ; The Book of Bahir. The Hebrew Text, Flavius Mithridates’ Latin Translation and an English Version, Torino 2005.
Giacomo Corazzol a obtenu son doctorat à l'EPHE (2015) et est actuellement ingénieur d'études au CNRS-IRHT. Ses recherches portent sur différents aspects de la culture juive dans la région post-byzantine et sur l'utilisation des sources juives par les hébraïsants chrétiens à la Renaissance. Il est auteur de l’édition critique du Commentaire des prières quotidiennes du kabbaliste Menahem Recanati (1250-1310). Ses recherches touchent, entre autres, à l’historiographie et l’épistolographie juives. Une partie de son enquête actuelle concerne les manuscrits hébreux d’origine ottomane de la BnF.
Javier Del Barco est professeur associé à l'Universidad Complutense de Madrid. Ses recherches portent sur des sujets liés à la production, l'utilisation, la transmission et la circulation des livres hébraïques. Il a publié plusieurs catalogues de manuscrits hébraïques, parmi lesquels Bibliothèque Nationale de France : Hébreu 1 à 32 ; Manuscrits de la Bible hébraïque (Turnhout : Brepols, 2011), et a édité The Late Medieval Hebrew Book in the Western Mediterranean : Manuscrits et incunables en contexte (Leyde : Brill, 2015). Il travaille actuellement à un livre provisoirement intitulé Forms and Functions of the Late Medieval Hebrew Bible.
Sonia Fellous est chargée de recherches à l’IRHT (CNRS) et chargée de cours à l’université de Paris 1-Sorbonne. Ses recherches portent sur les manuscrits hébreux enluminés, l’iconographie biblique comparée et la polémique religieuse ainsi que l’épigraphie hébraïque. Dans ces domaines, elle a notamment publié avec Madame Sed-Rajna, Les manuscrits hébreux enluminés des bibliothèques de France, Leuven, Peeters, 1994 et La Bible de Mose Arragel de Guadalajara. Quand un rabbin traduit la bible pour un chrétien, Paris, Somogy, 2001.
Laurent Héricher est conservateur général et chef du service des manuscrits orientaux du Département des manuscrits de la Bibliothèque nationale de France. Il est diplômé de l'INALCO en langue et littérature hébraïques ainsi qu'en persan. Il est titulaire d'un DEA en judéo-espagnol. Il poursuit une thèse sur les manuscrits hébreux d'Iran.
Davide Mano est docteur en histoire de l’Université de Tel-Aviv et chercheur associé au laboratoire SAPRAT de l’École Pratique des Hautes Études (EPHE-PSL). Historien et philologue spécialisé en études juives, ses recherches se focalisent sur l’histoire des archives juives et des manuscrits hébreux dans l’Italie moderne. Il participe également au projet d’humanités numériques Géo-J : Atlas géomatique et multimédia de la présence juive en Europe du Sud (Centre Roland Mousnier, CNRS).
Margherita Mantovani est chercheuse associée du LEM – CNRS. En 2020 elle a été chercheuse postdoc du LabEx HASTEC (EPHE), associée à la section hébraïque de l’Institut de Recherche et d’Histoire des Textes – CNRS (UPR 841) et chercheuse résidente de la Fondation Maison des Sciences de l’Homme de Paris. Ses intérêts de recherche incluent l’histoire des traductions de l’hébreu au latin entre Moyen-Âge et Renaissance.
Jean-Pierre Rothschild, chercheur à l’IRHT et directeur d’études à l’EPHE, travaille en particulier sur la philosophie médiévale, sur les traductions médiévales du latin vers l’hébreu et sur les hébraïsants chrétiens du XVIe siècle. Latiniste, il rédige depuis 1991 la Bibliographie annuelle du moyen âge tardif. Auteurs et textes latins et a édité cette année avec Caroline Heid un catalogue de manuscrits, La bibliothèque de l’abbaye de Clairvaux du XIIe au XVIIIe siècle, t. II, Les manuscrits conservés, 3e partie. Hébraïsant, il a publié en 2018 Moïse b. Sabbataï, lecteur du Livre des causes et adversaire de la kabbale (Italie, XIVe siècle) et avait rédigé autrefois le catalogue des manuscrits samaritains de la Bibliothèque nationale (1985).
Judith Olszowy-Schlanger (PhD Cantab., FBA), est Directeur d'études en Manuscrits hébreux et judéo-arabes médiévaux à l'EPHE, PSL, responsable de la section hébraïque de l'IRHT, Fellow du Corpus Christi, Oxford et présidente de l'Oxford Centre for Hebrew and Jewish Studies. Elle est fondatrice du projet Books within Books: Hebrew Fragments in European Libraries. Ses thèmes de recherche incluent la paléographie et diplomatique hébraïque, l'étude de la Genizah du Caire, ainsi que l'étude des relations intellectuelles entre juifs et chrétiens au Moyen Âge.
Entrée gratuite sur inscription dans la limite des places disponibles (voir formulaire ci-dessous).
INFORMATIONS PRATIQUES
Musée d'art et d'histoire du Judaïsme
Hôtel de Saint-Aignan
71, rue du Temple 75003 Paris