Priscien lu par Guillaume de Champeaux et son école

Les Notae Dunelmenses (Durham, D.C.L., C.IV.29)
Illustration
Auteur
Anne Grondeux, Irène Rosier-Catach
Date de parution
2017
Lieu d'édition
Tournhout
Prix éditeur
150.00€
Langue
Français
Numéro dans la collection
43
Collection / Revue
Collections
Appartient à la collection/revue
ISBN
978-2-503-57444-8
Descriptif matériel
2 vol., 1108 p., 7 ill. noir et blanc, 2 tables, 156 x 234 mm

Guillaume de Champeaux a enseigné les arts du langage, la grammaire, la dialectique et la rhétorique au début du XIIe siècle, Abélard son élève cite et discute souvent les opinions de « son maître ». Les différentes versions des Glosulae super Priscianum maiorem, des Glosulae super Priscianum minorem et les Notae Dunelmenses, cinq ensembles de « notes » sur Priscien (trois sur Priscien majeur, et deux sur Priscien mineur), auxquelles s’ajoutent des « notes » sur le De inventione de Cicéron, témoignent de l’enseignement grammatical de Guillaume et de son influence. On trouvera dans ce double volume une édition critique des Notae Dunelmenses, précédée d’une étude détaillée de l’enseignement qui y est contenu (histoire, maîtres, doctrines, textes grammaticaux, logiques et rhétoriques du même réseau). La méthodologie de cet ouvrage est fondée sur la complémentarité des approches, doctrinale et historique, afin de donner à lire le texte dans le contexte intellectuel qui a présidé à sa naissance. Les maîtres, les textes qu’ils commentent, leurs manuscrits sont les protagonistes de ce moment d’histoire qui a marqué de son empreinte la sémantique médiévale.

Anne Grondeux est directrice de recherche au CNRS (HTL – UMR 7597). Étudiant principalement la transmission du savoir grammatical et lexicographique de l'Antiquité au Moyen Âge, elle est l’auteur de travaux portant sur les grammaires versifiées du Moyen Âge central (Graecismus d’Évrard de Béthune), sur la fortune grammaticale et rhétorique du commentaire des Psaumes de Cassiodore, et sur le Liber glossarum.

Irène Rosier-Catach est directrice de recherche au CNRS (UMR 7597) et directrice d’études à l’Ecole pratique des hautes études. Elle est l’auteur de nombreuses études sur les théories du langage et du signe au Moyen âge, dans les arts du langage et la théologie, et, notamment, de La parole comme acte (Paris, Vrin, 1994), La parole efficace. Signe, rituel, sacré (Seuil, 2004), la traduction annotée de Dante Alighieri, De l’éloquence en vulgaire (Fayard, 2011), ainsi que de travaux sur Guillaume de Champeaux et Abélard. Elle a récemment coédité et introduit le volume collectif Le pouvoir des mots au Moyen Âge (Brepols, 2014).